Bienvenue dans cette page "Dramaturgie". Dans cette page, nous allons vous présentez les différents exposés de dramaturgie des élèves de l'option.
En attendant Godot de Manon Hugny, Robin Peter, Lucia Pellet et Sarah Tahrat.
Né en 1906 en Irlande, Beckett étudie les langues, principalement l’anglais et le français qui sont ses deux langues d’écriture par la suite. Il s’installe à Paris en 1928 ou il y rencontre James Joyce qui va influencer ses écrits. Il va se consacrer vraiment à l’écriture en 1930, année où il va recevoir le prix du meilleur poète, retourner en Angleterre, puis il se réinstallera définitivement à Paris en 1937. Pendant la guerre il va s’engager dans la résistance en tant que traducteur des messages anglais pour les français et inversement. La guerre va beaucoup influencer ses écrits puisque c’est à la fin de celle-ci qu’il écrire ses pièces et romans les plus connus, s’inscrivant dans un théâtre et une écriture dite de l’absurde. Il a comme volonté de provoquer le vide chez ses lecteurs ou spectateur, face à l’absurdité de la vie, de l’existence humaine. Il meurt en 1989.
« Rien à faire. ». Ainsi commence la pièce de Samuel Beckett. Estragon, seul sur scène, échoue à enlever sa chaussure. Il abandonne. Très vite, il est rejoint par Vladimir. Un dialogue s’instaure alors, puis un silence. On reprend autre part, puis on s’arrête, sans ne jamais prolonger aucun raisonnement, sans ne jamais pousser aucune idée. Les répliques s’enchaînent et semblent avoir pour but, plutôt que celui de nourrir l’intrigue, celui de combler un vide, un vide persistant. C’est justement ce sentiment de vide qui prend le spectateur au sortir du théâtre, et il est dû à une absence de récit, une absence d’intrigue, qui mène à une complète absence de sens. Pourquoi donner du sens à une pièce, si la vie n’en a aucun ? Dans cette idée s’inscrit le mouvement du théâtre de l’absurde qui place des personnages aux caractères non clairement définis dans un environnement flou. Rappelons aussi que le théâtre de l’absurde fait suite à la découverte d’une mort omniprésente dans le monde et de catastrophes humanitaires sans précédent. La pièce se construit autour d’un parallélisme qui présente une évolution des personnages et du décor sans qu’on puisse compter le temps qui est passé. Et même s’ils ont changé, peut-on réellement parler d’une évolution. La spirale infernale de l’attente ne les emmène-t-elle pas vers une régression infinie, qui symbolise la dégénérescence de l’Homme ? Car « Seul l’arbre vit. », et ni Vladimir, ni Estragon, ni ceux qui croiseront leur chemin, ne semblent vouloir contredire cette thèse, qui résume à elle seule la pièce et appuie son absurdité.
Mise en scène Laurent vacher
Aujourd'hui on retrouve violence eco, sociale, société consommation pertes de repères (donc le monde se met en attente: "qu'est ce que je vais être demain?")
Becket dit: "si je le savais je l'aurais mis" en parlant de Godot
Vacher= veut que public choisisse qui est Godot
Mais pour lui Godot= comment les humains se comportent entre eux
Distribution= veut acteurs ayant déjà joué du burlesque
Personnages= on pas de psychologie, c'est des images-> des clowns
Scénographie= exigence de Beckett (route de campagne, 1 arbre, 1 Pierre) modernisé: fils électriques, téléphone
Costume= assez délabrés/ vieux vêtements + tous chapeau melons
Emma mort, meme pas peur de Sarah Conrad, Ophelia Boko Yaou et Nounée Djadjikian :
Née en 1968, Meriem Menant a étudié à l’école internationale de théâtre Jacques Lecoq de 1988 à 1990.
Le personnage d’Emma naît en 1991, lors de la création d’un duo de clown visuel et musical avec Gaetano Lucido, duo qu’ils tournent en Europe pendant 4 ans. Ils se séparent, et Emma la clown débute en solo en 1995, elle tourne ses numéros en cabaret, festivals, premières parties (Buffo et Anne Sylvestre ).
En 1998 : Emma la clown, elle crée son premier solo, Emma veut devenir un ange.
En 2000 : Emma la clown : l’heureux Tour, Emma nous parle du monde.
En 2004 : Emma la clown sous le Divan, spectacle sur la psychanalyse (présenté en 2007 au théâtre du Rond Point).
En 2005 : Emma la clown et Catherine Dolto, la Conférence. Conférence scientifique…
En 2006 : Emma la clown et son Orchestre, elle écrit des chansons, mises en musique par Mauro Coceano, et les présente accompagnée de trois musiciens (présenté en 2010 au théâtre du Rond Point).
En 2007 : Emma la clown en Afghanistan, petite forme solo, soirée diapos, montée à partir du carnet de voyage écrit en juin 2003 lors d’une expédition en Afghanistan avec Clowns sans Frontières.
En 2009 : dieu est-elle une particule ? par Emma la clown, spectacle sur la science.
En 2011 : Emma la clown, voyante extralucide, spectacle pour la rue, en tournée
En 2013 : Grand Symposium : tout sur l’Amour, 2ème conférence avec Catherine Dolto.
En 2013 : Emma Mort, même pas peur , création sur la mort.
En 2015 : Z’HUMAINS !, sur l’écologie.. entre autre… 3e conférence avec Catherine Dolto
Elle a réalisé des vidéos, « les P’tits Bonheurs d’Emma », six recettes du bonheur de 2 minutes coproduites par le Théâtre de la Commune d’Aubervilliers, saison 1999-2000. Elle a fait une chronique sur France Inter, invitée par Brigitte Patient, dans son émission « Un jour tout neuf ».
Elle a été filmée par Sophie Calle pour son exposition « Prenez soin de vous » présentée à la Biennale de Venise 2007 et dans le monde par la suite.
Bottin Botanique : elle a écrit 32 textes sur les arbres + photos, édité sous forme d’un port-folio en 2008.
Bestiaire à Bestiaux : textes sur les animaux, illustrés par Lydie Jeannot, édité sous forme de livre-CD audio en 2013.
Participe avec Catherine Dolto aux 5 émissions sur la famille de Caroline Eliacheff, sur France Culture, diffusés en août 2014. Emma la clown a joué en théâtre, cabaret, cirque, rue, parc, port, café, grotte, château, péniche, métro, école, appartement, squat, café-théâtre, télévision, radio…L'auguste porte un nez rouge, un maquillage utilisant le noir, le rouge et le blanc, une perruque, des vêtements burlesques de couleur éclatante, des chaussures immenses ; il est totalement impertinent, se lance dans toutes les bouffonneries. Il déstabilise le clown blanc dont il fait sans cesse échouer les entreprises, même s'il est plein de bonne volonté. L'auguste doit réaliser une performance dans un numéro au cours duquel les accidents s'enchaînent. Son univers se heurte souvent à celui du clown blanc qui le domine. Emma est habillée d'une chemise jeans une jupe noir et une cravate sans oublié le nez qui n'est pas à l'accoutumé rouge mais bizarre : rouge prune et sa cravate
Transit(s) de Charlotte Reignard, Manon Fage, Théo Le Roy, Elliot Lailler
LEONORE CONFINO
Biographie :
Elle fait le mur à l’âge de 16 ans en partant à Montréal pour perfectionner sa pratique du trapèze et s’initier aux vertiges de l’improvisation théâtrale.
A son retour, elle poursuit deux études en parallèle: d’un côté le cinéma documentaire (l’ESEC), d’un autre côté l’école internationale Blanche Salant.
En 2001, elle fait partie des jeunes talents de l’ADAMI et joue Tchekhov sous la direction de Niels Arestrup.
Puis La Peau d’Elisa de Carole Fréchette, le cabaret de la laïcité mis en scène par Jean-Claude Penchenat, Salina de Laurent Gaudé, Les trois soeurs avec Serge Lipszyc, et tout récemment Je Veux voir Mioussov, sous la direction de Catherine Schaub.
Le goût de l’écriture est d’abord né de l’improvisation: une façon d’inventer sur le plateau des histoires instantanées. Il s’est prolongé avec la découverte des textes de Levin, Pinter, Schimmelpfennig, Gaudé…
Puis premières tentatives à 4 mains, avec les pièces Un Ange passe (prix Paris jeune talent) et Jazz pour un Mort.
En 2009 et 2010, elle se lance seule avec Ring et Building. Toutes deux sont publiées aux éditions l’oeil du
Prince. Ring est programmée en 2012 au théâtre de l’Atelier et Building reçoit le Grand Prix du théâtre 2011.